De nouvelles limites sur les premiers instants de l'Univers

Une nouvelle analyse des données du satellite Planck donne des contraintes sur l'état de l'Univers dans les tous premiers instants après sa création. Il n'y a aucune indication dans les observations du ciel de motifs particuliers révélateurs de l’existence d’ondes gravitationnelles primordiales, des ondulations de l'espace-temps générées pendant l'inflation cosmique.

L'analyse a été réalisée par une équipe dirigée par M. Tristram (Équipe CMB, Pôle A2C) et qui comprend d'autres scientifiques de France, ainsi que des États-Unis, du Canada, de Norvège et d'Espagne. Leur résultat, basé sur les données du satellite Planck, montre que les ondes gravitationnelles ne peuvent pas contribuer à plus de 6 % des signaux CMB détectés. Lorsqu'elle est combinée avec les données de l'expérience BICEP, la limite conjointe est réduite à 4 %. Cela met une limite directe sur l'échelle d'énergie de la physique qui peut avoir généré une inflation cosmique. D'autres recherches sont en cours pour essayer de détecter ce signal de polarisation à des niveaux encore plus faibles. Ces nouveaux résultats soulignent à quel point la tâche qui attend les scientifiques est exigeante.

Nouvelles limites du début de l'univers

23/10/2020 11:14