
L’envol du satellite SVOM le 22 juin marquera l’aboutissement d’une longue odyssée technologique menée par plusieurs instituts chinois et français dont le CNRS à travers ses instituts IN2P3 et INSU. Mais pour les physiciens des astroparticules, ce n’est que le début de l’aventure : le démarrage d’un programme de physique ambitieux visant à l’étude du ciel transitoire avec pour objectif principal de percer les secrets des sursauts gamma, ces émissions de rayonnement gamma aussi brèves qu’intenses provenant de sources cosmiques lointaines. Stratégie d’observation, réactivité, couverture en longueurs d’onde… fort de plusieurs instruments en dialogue continu avec un réseau de télescopes terrestres, SVOM détient de nombreux atouts pour dévoiler l’origine de ces phénomènes mystérieux tout en contribuant à l’essor de l’astronomie multi-messagers.